En soudage TIG orbital, la préparation des joints est capitale pour obtenir une qualité de soudure optimale.
Quand il s’agit de souder des tubes de faibles épaisseurs, de manière générale, nous n’avons pas besoin de préparer un joint. C’est le cas pour le soudage de tubes d’une épaisseur de moins de 3mm. Pour tout diamètre supérieur, la préparation d’un joint devient nécessaire pour le bon déroulement de la soudure.
Lors du dressage, c’est l’arête de l’outil qui réalise un travail de forme sur la section du tube, offrant ainsi un état de surface supérieur à tout autre procédé de coupe. Lorsque des états de surface très précis sont demandés, le dressage de l’extrémité du tube est la solution à privilégier.
Tout d’abord il faut savoir qu’en soudage orbital, quand on soude avec un chanfrein, plusieurs passes sont nécessaires. Les différentes formes utilisées sont les chanfreins en J et en V.
Un joint en V est toutefois à déconseiller en soudage TIG orbital, car on obtient souvent un résultat non acceptable avec une racine creuse en raison de la pénétration négative. Il est facile d’éviter ceci en utilisant un chanfrein en J avec un talon d’environ 2mm (en fonction de l’épaisseur du tube). Ensuite il suffit de remplir le chanfrein.
Donc, deux types de préparation sont compatibles :
Le délardage de tubes consiste à légèrement usiner l’intérieur du tube afin de garantir l’épaisseur du talon en tout point.. En effet les tolérances de fabrication des tubes peuvent générer des épaisseurs irrégulières sur la circonférence du tube.
La codification du cahier des charges indique généralement des lettres, qui indiquent à quelle position l’essai de soudage fait référence. C’est la norme NF EN 288-3 qui stipule les différents codes (pour information : NF EN 15614-1:2005 remplace la norme NF EN 288-3 de juin 1992 et son amendement 1 d’août 1997. Les types et modes d’assemblages ne sont pas concernés par cette modification.)
Nota : dans le langage des soudeurs, le NG peut également faire référence au Joint Etroit (Narrow Gap) !