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Comment une préparation du tube avant soudage de qualité vous fera faire des économies?

Les procédés de soudures automatisés ont fait des progrès très importants dans les dernières décennies. Très souvent les matériels proposés sont très performants, très précis, capables de s’adapter et des faire évoluer les paramètres durant le process de soudage. Certains en sont même à faire de l’interprétation en temps réel d’images filmées.

Nous pouvons toutefois noter le fait que l’ensemble de la préparation du tube avant soudage est souvent négligée, et n’importe quelle machine, même la plus performante, ne pourra pas rattraper une mauvaise préparation. La soudure finale ne sera pas de bonne qualité car toutes les étapes n’ont pas été respectées.

Voici quelques éléments basiques à prendre en compte pour que votre soudure finale soit de la meilleure qualité possible.

#1 Le choix des pièces

Commençons par les tubes et pipes ainsi que tous les accessoires, coudes, raccords, Tés, pour ne citer qu’eux.

Il existe plusieurs classes de produits, tubes et accessoires dont la plus hautes avec des exigences aussi bien géométriques que métallurgiques. Le respect de ces exigences et caractéristiques est un facteur de prix important, qui rend ces pièces chères et réservées a des applications à fortes valeur ajoutées, comme l’industrie semi-conducteur ou pharmaceutique. D’autres normes DIN, ISO, SMS sont moins exigeantes et présentent des tolérances plus larges dont il faut pouvoir tenir compte.

Trop souvent, le choix des pièces par les acheteurs industriels est limité au coût d’acquisition. Il est très difficile de tenir compte de l’ensemble de la chaîne de valeur lors de l’achat, qui va bien au-delà du simple prix des pièces.

La prise en compte du processus complet peut signifier qu’avec des achats de pièces plus sophistiquées, la production est plus simple et plus rapide, les défauts moins fréquents car la répétitivité est plus élevée. Ce que l’on perd d’un coté (prix) peut être rapidement gagné de l’autre (productivité) mais c’est plus difficile à quantifier, ou du moins seulement en bout de la chaine de valeur. C’est aujourd’hui un vrai questionnement.

A quoi sert-il d’acheter une machine de soudage très performante si les pièces à souder sont de piètre qualité?

Découvrez comment bien préparer vos tubes fins !

 

#2 Préparation des bords à souder

Après les pièces à assembler, vient la préparation des bords à souder. Il faut avouer que là aussi des machines intelligentes existent pour le travail du tube : coupe orbitale – dressage - chanfreinage.

Il existe des nuances, surtout lorsqu’on aborde des épaisseurs et des diamètres importants. Beaucoup de moyens existent pour mettre en conformité les tubes et pipes, et même certains pour rattraper des défauts de tolérances géométriques : suivi de profil – délardage intérieur par exemple.

#3 Les accessoires

Les accessoires les plus utilisées sont les coudes, les Tés et nous ne prendrons que ceux-là pour éclairer ces propos.

Les méthodes de fabrications de ces coudes ou T induisent aujourd’hui des défauts comme l’ovalisation des bords, la différence d’épaisseur sur la circonférence des bords notamment.

Ces défauts sont à mettre en corrélation avec les défauts des tubes sur lesquels ils vont devoir être soudés. Plus ces défauts sont faibles et sous contrôle, plus il est facile de réaliser les étapes de positionnement pointage et soudage. Malheureusement, des sacrifices de coûts sont trop souvent consentis à ce stade ce qui complique le déroulement des étapes de préparation et soudage du tube!

#4 Chanfrein et préparation de tubes épais

Nous allons prendre l’exemple des accessoires d’épaisseurs supérieur à 4 mm qui nécessitent une préparation (chanfrein).

  • Chanfrein en V : 95% des volumes produits le sont avec un chanfrein en V avec talon, ce qui signifie l’obligation de réaliser des soudures V-J dans les process automatiques. J est l’appellation donnée pour le chanfrein dit tulipe sur un pipe, préparation obligatoire en cas de soudage orbital. Pour bien maîtriser une liaison V-J, c’est très difficile à cause de la nature des préparations. Peu de sociétés maîtrisent parfaitement ce type de soudure, même si la demande est croissante, car elle nécessite un entrainement opérateur long et de pointe.
  • Chanfrein en J : Il existe aujourd’hui un fabricant autrichien de coudes qui réalise l’usinage de la préparation en J. Ceci implique que la liaison devient une liaison type J-J ce qui est beaucoup plus simple à maîtriser et qui a des taux de rebus très faibles en production ! Obstacle principal : le coût d’acquisition de ce type de coude ou Tés est de 20% à 40% plus cher que les coudes traditionnels (en V).

 


C’est là le principal obstacle que peu de sociétés arrivent à contourner car la procédure d’achat s’arrête sur une question de prix faute de considérer l’ensemble du processus !

Le surcoût d’acquisition des pièces est très vite compensé par une productivité bien plus élevée en production et un taux de rebus très faible donc un coût très faible de la non qualité.

 

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Écrit par
Frédéric Legrand

CEO and founder of AXXAIR

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